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John Kerry avait la bonne approche dès le départ - elle n'a pas changé

blogules archives 20041006 Blogule blanc à John Kerry - Kerry avait la bonne approche dès le départ - elle n'a pas changé
(discussion sur les prétendues contradictions de Kerry à propos de l'Irak, illustrées par les citations ci-dessous)

Je ne vois pas où vous voyez la contradiction. Chacun de ces extraits confirme au contraire la cohérence de la position de Kerry sur la durée. Kerry a toujours soutenu que Saddam était un dictateur dangereux, que l'Amérique ne pouvait permettre qu'il développe des WMDs et que dans la mesure où les inspections en apporteraient la preuve il fallait passer à l'acte.

En cohérence avec cette position, il a soutenu le projet proposé par Bush tout en rappelant les règles du jeu : "In giving the President this authority, I expect him to fulfill the commitments he has made to the American people in recent days - to work with the United Nations Security Council to adopt a new resolution setting out tough and immediate inspection requirements, and to act with our alliers at our side if we have to disarm Saddam Hussein by force. If he fails to do so, I will be among the first to speak out."

Le résultat, tout le monde le connait :

- Bush n'a pas respecté ses engagements et a trahi la confiance de ceux qui le croyaient honnete. Difficile d'évaluer aujourd'hui le cout de cet authentique mais tragique "flip-flop"

- tout ce que l'on sait, c'est que l'unité de mesure navigue autour des milliers de morts et des centaines de milliards de dollars.

- Kerry prouve ici qu'il avait la bonne approche dès le départ : fermeté, renforcement de la pression (multilatérale) et passage à l'acte s'il est prouvé comme légitime. C'est exactement ce qu'il a rappelé jeudi dernier.

- Kerry a eu l'honneteté intellectuelle d'admettre que cette guerre n'était pas légitime compte tenu de ce que l'on sait aujourd'hui - de ce que l'on eût appris si les règles avaient été respectées et les inspections menées à leur terme. Ses derniers mots avant l'opération "shock and awe" nous font d'autant plus regretter qu'il n'ait pas été le Président à ce moment clef ("Even having botched the diplomacy, it is the duty of any President, in the final analysis, to defend his nation and dispel the security threat... Saddam Hussein has brought military action upon himself by refusing for 12 years to comply with the mandates of the United Nations... My strong personal preference would have been for the administration... to have given diplomacy more time.")

- Nous attendons toujours le moindre signe d'humilité de ce Stubborn Again Christian de Bush, incapable d'admettre ses erreurs et désormais aveuglé dans une escalade de violence aussi contreproductive contre le terrorisme que celle de son ami Sharon

- l'intensification parallèle des bombardements en Irak et en Palestine à mesure que s'approche l'élection a quelque chose d'indécent.

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Citations John Kerry 1998-2003

. "we urge you, after consulting with Congress, and consistent with the US Constitution and Laws, to take necessary actions (including, if appropriate, air and missile strikes on suspect Iraqi sites) to respond effectively to the threat posed by Iraq's refusal to end its WMD programs" (letter to President Clinton - Sens. Carl Levin, Tom Daschle, John Kerry.. Oct. 9, 1998)

. "I will be voting to give the POTUS the authority to use force - if necessary - to disarm Saddam Hussein because I believe that a deadly arsenal of WMD in his hands is a real and grave threat to our security" (Sen Kerry Oct. 9, 2002)

. "Without question, we need to disarm Saddam Hussein. He is a brutal, murderous dictator, leading an oppresive regime. He presents a particularly grievous threat because he is so constitently prone to miscalculation. He miscalculated an eight-year war with Iran. He miscalculated the result of setting oilrigs on fire. He miscalculated the impact of sending scuds into Israel and trying to assassinate the American President. He miscalculated his own military strength. He miscalculated the Arab world's response to his misconduct. And now he is miscalculating America's response to his continued deceit and his consistent grasp for WMDs". (foreign policy speech Jan. 23, 2003)

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